
Autrefois, le nyotaimori était une activité ( au même titre que le chant, la danse ou la calligraphie ) qui faisait partie intégrante de l'apprentissage de la geisha.
Méticuleusement lavées et épilées, les jeunes femmes s'offraient à la gourmandise d'hommes d'affaire riches. Ceux-ci étaient prêts à payer des fortunes pour ce service si particulier, qui allie parfaitement la distraction et la soumission totale au client.
Aujourd'hui, l'argent est la principale motivation des jeunes filles qui pratiquent le nyotaimori. Elles gagnent, minimum, 50 euros par heure.
Avant le « service », la personne devra se baigner et se savonner avec un savon spécial sans parfum puis s'asperger d'eau froide pour abaisser la température de la peau (surtout pour les sushis qu doient être consommés frais).
Dans certaines contrées, l'interposition d'un film plastique ou d'un autre matériau entre la peau de la personne et les aliments est obligatoire afin de souscrire aux règles d'hygiène. De plus, le fait d'envelopper la personne nue dans un film étirable peut également être perçu comme un fétichisme impliquant une momification.
Etendue, la jeune femme reste figée pendant quatre heures sans que les oeufs ne bougent. Pour tester sa détermination, on fait ensuite tomber des glaçons au hasard sur son corps. Si un seul oeuf glisse, le chronomètre est remis à zéro et l'épreuve reprend depuis le début.
Les geishas doivent être également parfaitement sereines en toute occasion. Elles doivent être indifférentes aux écarts de conduite de certains clients et faire fi des remarques indécentes et des gestes parfois déplacés.
Variantes :
- Nantaimori
Plus rare que son homologue féminin, le nantaimori (男体盛り) consiste à présenter les aliments sur un corps dénudé masculin.
- Bondage
Une autre variante de présentation d'aliments sur un corps humain est le bondage sushi bar qui peut se voir lors de réunions festives sadomasochistes en Europe et, plus particulièrement au Royaume-Uni. Le personnage assumant le rôle de présentateur est ligoté afin d'empêcher tout mouvement de sa part. Comme son homologue féminin, il s'agit d'une forme d'humiliation.
InTheLine, Posté le lundi 16 avril 2012 18:06
hum .. c'est un peu bizarre mais je ne vois pas l'interet