
Ils doivent surement faire l'objet de nombreux vols (classés deuxième dans les vols les plus fréquents au Japon).
Contrairement à la France, le parapluie est très ancré dans la société japonaise. Il fait partie intégrante de la vie des japonais. Une goutte de pluie dans les rues de Tokyo et on assiste à une nuée de parapluies traversant les rues aux feux (je précise au passage qu'au Japon on traverse dans les clous et de préférence quand le feu est vert pour les piétons). A Paris, une goutte de pluie et on rentre la tête dans les épaules en essayant de passer entre les gouttes.
Le parapluie (= kasa) fait l'objet de structures appropriées: devant les konbini par exemple (convenience store pour ceux qui ne le sauraient pas déjà) on trouve toujours un ou plusieur porte-parapluies remplis. C'est d'ailleurs surement à ces endroits qu'ont lieu le maximum de vols.
Dans les grands magasins type Marui ou Mitsukoshi (équivalents à nos galeries lafayette ou samaritaine) on trouve à l'entrée des distributeurs de sacs plastiques pour paralpuies mouillés. On glisse le parapluie fermé dans une fente, on tire et il ressort tout encapuchonné de plastique. Ce qui évite les glissades inopinées dues à quelques flaques d'eau répandues sur les beaux sols bien lisses et glissants de ces magasins.
Personellement, j'ai une petite pensée pour les parapluies oubliés. Vu leurs prix très compétitifs, on a tendance à y faire très peu attention, et, une fois l'averse terminée, à les oublier un peu partout: wagon de métro, bar, banc, barrières, etc...
Et c'est pour ça qu'au Japon on trouve des cadavres de parapluie usés par les intempéries le long des voies de chemin de fer, ou dans des endroits tous plus incongrus les uns que les autres. Et c'est ce qui fait tout le charme de ce beau pays