Le top 30 de la Kpop en 2011
Ma musique préféré de beast
Car le genre conquiert la planète, en dépit des frontières linguistiques. La chaîne de YouTube consacrée à la K-pop a enregistré 2,3 milliards de visites en 2011, soit trois fois plus que l'année précédente. Après le Japon, pourtant plutôt exportateur de culture dans la région, la K-pop a envahi l'Asie. Elle s'est ensuite immiscée là où on ne l'attendait pas forcément. En Arabie saoudite, les clips des petits chanteurs coréens ont été visionnés 42 millions de fois et 25 millions de fois au Pérou. L'an dernier, le groupe Big Bang a atteint le top 10 du classement iTunes américain, en étant les seuls non-anglophones parmi les cent premiers.
L'Europe et la France ne sont pas épargnées. En juin dernier, le SMTown Live Tour, premier concert de K-pop sur le vieux continent, au Zénith de Paris, a donné lieu à une véritable ruée. Le site de la billetterie a bogué sous le nombre de demandes. Les places ont atteint 500 euros au marché noir. Les fans frustrés de ne pas avoir obtenu le sésame ont même organisé une flash mob (une manifestation éclair) devant la pyramide du Louvre pour réclamer un second concert. Ils l'ont obtenu.
Ma préféré de Dbsk(un groupe que je n'aime pas trop), a ne pas confondre avec dsk ^^
Pour Charlotte Naudin, de Korean Connection, une association qui promeut les échanges culturels franco-coréens, "il s'agit d'un public généraliste, venu de toutes origines et de tous milieux sociaux. S'il y a des Coréens adoptés qui renouent avec leurs racines par ce biais-là, cela va bien au-delà de la communauté asiatique". "La base des fans est composée en majorité par les 13-25 ans, avec 80 % de filles", explique, de son côté, Nicolas Buonocore, le fondateur de K-FM, une web-radio sociale française lancée l'an dernier, qui revendique 500 000 auditeurs mensuels. "Mais il y a aussi des adeptes plus âgés, des trentenaires venus à la K-pop par les mangas ou la musique japonaise, complète Romain Krief, directeur de Soompi, le site de référence sur le sujet. Ce n'est pas uniquement un phénomène passager. La croissance de nos audiences est solide, c'est un public fidèle." Une tribu passionnée et très active, largement ignorée des grands médias, qui se regroupe sur le Web.
Ma musique coréenne préféré
Le succès de la K-pop est celui d'un mode de production bien huilé. En Corée, trois entreprises se partagent l'essentiel du marché : SM Entertainment, YG et JYP. Elles sont bâties sur le concept de "technologie culturelle", développé par Lee So Man, le fondateur de la SM : "Nous formons (les groupes) sur une période de trois à sept ans dans les domaines de la musique, de la danse et de la comédie pour créer une star proche de la perfection." De vrais élevages de champions, avec repérage précoce, appuyés par un marketing malin (les fan-clubs sont chouchoutés) et de multiples collaborations internationales (Teddy Riley, will.i.am, Kanye West...). Le processus est rationalisé à l'extrême pour générer des artistes "capables de réussir dans le monde entier". Un Graal pour le businessman, une tragédie pour le mélomane.
Cette industrie du divertissement est à l'image du capitalisme coréen : vouée au culte de la performance, tournée vers l'exportation et soutenue par les pouvoirs publics. De la même manière qu'Hollywood est un outil d'influence culturelle pour les Etats-Unis, la K-pop est devenue la vitrine de la Corée du Sud, un vecteur de promotion du pays.
Musique sublime
"Nous travaillons avec les professionnels du voyage pour faire venir les touristes grâce à la musique", explique M. Soon, responsable marketing dédié à la K-pop à l'office du tourisme de Séoul. A l'entrée des locaux, on est accueilli par une galerie des idoles de l'hallyu, terme définissant la nouvelle vague coréenne, qui au-delà de la musique inclut le cinéma et les séries télévisées, également très populaires à l'étranger. "En France, nous assistons à un véritable engouement pour le pays grâce à cette vague, continue Charlotte Naudin de Korean Connection. Le nombre de participants à notre voyage en Corée a triplé cette année. Les cours de langue du Centre culturel coréen refusent du monde. Beaucoup de gens décident d'étudier pour déchiffrer les titres des chansons ou comprendre les paroles."
L'expansion culturelle coréenne illustre le dynamisme du pays, passé en quelques décennies du sous-développement à l'ultramodernité et pointant aujourd'hui au quinzième rang mondial en termes de produit intérieur brut. Compétitivité économique, attractivité artistique... et taux de suicide record : si on aimait les formules toutes faites, on dirait que la Corée est le nouveau Japon. Un pays, en tout cas, avec lequel il faudra compter à l'heure où le centre de gravité du monde bascule vers l'Orient.
Il y a quelques jours, le Palais omnisport de P-aris-Bercy et ses 15 000 places accueilleront le K-Pop Festival Music Bank, du nom de l'émission culte de la chaîne KBS, qui retransmet l'événement. On pourra y applaudir huit groupes, dont SHINee, Beast, T-ara, Girls' Gene-ration et 2PM. Ces noms ne vous disent pas grand-chose ? Ce show sera pourtant diffusé dans 72 pays. Tremble, Lady Gaga ! A l'Est, il y a du nouveau.
Il faut saluer le dur travail qu'ils font, car ce n'est pas un métier de tout repos.
Kawaii-Jennii, Posté le samedi 15 septembre 2012 20:14
Ta la même chanson préféré des beast que moi ! copitateur xD