
Nature du régime : Démocratie parlementaire (système monocaméral)
Chef de l'Etat : M. Lee Myung-bak Premier ministre : M. Kim Hwang-sik
Superficie : 99.618 km² (hors zone démilitarisée)
Capitale : Séoul
Villes principales : Busan, Incheon, Daegu, Daejeon, Gwangju.
Langue officielle : coréen
Langue courante : coréen
Monnaie : won
Fête nationale : 3 octobre (fondation de l'empire Choson, en 2333 av. J-C)
Population : 48, 61 M (2009)
Densité : 487 hab/ km² (2009)
Croissance démographique : 0, 2% (2009)
Espérance de vie : 79,4 (2010)
Taux d'alphabétisation : 97,9% (2009)
Religions : sans religion (49,3%), bouddhisme (23,2%), protestantisme (19,7%), catholicisme (6,6%), confucianisme, chamanisme, islam
Indice de développement humain (IDH) : 0,901 (2009)
PIB (2010) : 1014 Mds de dollars (FMI)
PIB par habitant (2010) : 20 759 dollars (PPP) (Banque de Corée)
Taux de croissance (2010) : 6,1 % (Banque de Corée)
Taux de chômage (au sens du BIT) (2010) : 3,7% (Banque de Corée)
Taux d'inflation (2010) : 3,5 % (Banque de Corée)
Balance commerciale (2010) : 42 Mds de dollars (DGT)
Principaux clients (2009) : Chine (23,9%), Union européenne (12,8% avec 46,6 Mds de dollars) Etats-Unis (10,4%), Japon (6%), Hong Kong (5,4%) (DGT)
Principaux fournisseurs (2009) : Chine (17%), Japon (15,3%), Union européenne (9,9% avec 32, 2 Mds de dollars), (Etats-Unis (9%), Arabie saoudite (6 %) (DGT)
Part des principaux secteurs d'activités dans le PIB :
agriculture : 3 %
industrie : 40 %
services : 57 %
Exportations de la France vers la Corée (2010) : 3,2 Mds d'euros (DGT)
Importations françaises depuis la Corée (2010) : 3,16 Mds d'euros (DGT)
Communauté française en Corée (2010) : 2008 personnes inscrites au registre
Communauté coréenne en France : environ 14 000 personnes

M. Lee Myung-bak (70 ans) est élu le 19 décembre 2007 pour succéder au président Roh Moo-hyun. Sa nette victoire (48,7% des voix contre 26,1% à son concurrent, M. Chung Dong-young) marque la volonté de la population d'une alternance politique, après dix ans au pouvoir du Parti Démocrate (DP). Le Président Lee, issu du GNP (Grand National Party) est un conservateur d'inspiration libérale. Ses priorités sont la relance économique, le progrès vers une « société juste », le renforcement de l'alliance avec les Etats-Unis et une intensification des négociations avec la Corée du Nord, en vue de sa dénucléarisation.
Un de ses plus importants programmes, sur le plan intérieur, est le projet de construction d'un grand canal reliant Séoul à Pusan (« projet d'aménagement des quatre fleuves »), dans une perspective de relance de l'économie. Les opposants au projet dénoncent notamment le coût important de l'opération et ses effets secondaires, sur l'environnement en particulier.
Lors des dernières élections législatives partielles du 28 juillet 2010, le GNP a remporté 5 sièges sur les 8 à renouveler. Le GNP détient désormais 171 sièges sur les 299 composant l'unique chambre du Parlement coréen. Cela place théoriquement le gouvernement en bonne position pour faire adopter les projets de lois. Cependant, ce parti connaît d'importantes divisions, ce qui peut conduire à des blocages. Park Geun-hye, principale rivale du Président Lee Myung-bak au sein du GNP et candidate pour les prochaines primaires, pourrait fonder un nouveau parti, en s'appuyant sur les quelques 60 députés qui la soutiennent au Parlement. Ce qui aurait pour effet de priver le parti au pouvoir de sa majorité à l'Assemblée. Le principal parti d'opposition, le DP, détient, quant à lui, 85 sièges. Des élections législatives sont prévues en avril 2012 et les prochaines élections présidentielles auront lieu fin 2012, le mandat du Président Lee s'achevant en février 2013. En vertu de la Constitution de 1987, actuellement en vigueur, le Président de la République ne peut effectuer plus d'un mandat de cinq ans.
Situation économique

Avec un produit intérieur brut (PIB) qui a dépassé la barre des 1000 Mds de dollars en 2010, la Corée du Sud est la 15ème puissance économique mondiale. Après avoir été affectée par la crise économique et financière internationale de 2008 (0,2% de croissance en 2009), elle a connu une forte augmentation de sa croissance économique en 2010, qui s'est établie à 6,1%. Le taux de croissance prévisionnel pour 2011 est estimé autour de 5%.
En 2010, le volume des échanges commerciaux atteint 895 Mds de dollars, faisant de la Corée l'une des économies les plus ouvertes du monde (taux d'ouverture proche de 90%).
Signe du rôle grandissant de la Corée sur la scène internationale, c'est elle qui a présidé le G20 en 2010 et qui organisé le quatrième Sommet du G20 les 11 et 12 novembre 2010, à Séoul.
Politique extérieure
Relations intercoréennes


La décennie 1998-2008 a été marquée par la « politique de paix et de prospérité » (« sunshine policy ») des Présidents Kim Dae-jung (1998-2003) et Roh Moo-hyun (2003-2008). Cette politique a eu pour objectif d'instaurer un climat de confiance entre les deux Corée et de favoriser le développement et l'ouverture de la Corée du Nord, dans le but d'éviter un effondrement économique de celle-ci. Le dialogue intercoréen a permis des réalisations concrètes, notamment sur le plan humanitaire. Les réunions de familles divisées ont ainsi rassemblé, depuis le début des années 2000, plus de 15 000 personnes. La coopération économique a également progressé, avec la construction du complexe touristique du Mont Kumgang et de la zone industrielle de Kaesong (2004).
Les deux sommets intercoréens de juin 2000 et d'octobre 2007 ont permis des avancées. La Déclaration commune signée le 4 octobre 2007, à Pyongyang, prévoit des négociations associant trois ou quatre pays (les deux Corée, les Etats-Unis et la Chine), en vue « d'instaurer un système de paix permanent », l'engagement à démanteler les installations nucléaires nord-coréennes, le renouvellement des sommets bilatéraux et des mesures de confiance sur le plan militaire. En matière économique, la coopération doit s'accroître, pour un montant estimé à 11 Mds de dollars. Le volume des échanges entre le Nord et le Sud a quadruplé entre 2000 et 2008, atteignant 1,8 Md de dollars en 2008. Les échanges intercoréens ont cependant reculé à partir de 2008. Ils s'établissant à 1,7 Md de dollars (-8%) en 2010. La Corée du Sud est le deuxième partenaire commercial de la Corée du Nord (33% des échanges), derrière la Chine (53% des échanges). Parallèlement, depuis l'annonce par Pyongyang de son retrait du Traité de non prolifération (TNP), le 10 janvier 2003, Séoul est engagé dans le processus de règlement de la crise nucléaire nord-coréenne, notamment dans le cadre des Pourparlers à Six (voir encadré en annexe « Historique de la question nucléaire nord-coréenne »). A la suite de l'essai qualifié de nucléaire du 9 octobre 2006, le Conseil de sécurité des Nations-Unies a adopté, le 14 octobre 2006, à l'unanimité de ses membres, la résolution 1718, condamnant l'essai, exigeant que la Corée du Nord démantèle ses programmes balistiques et d'armes de destruction massive, et instaurant des sanctions. Le 5 avril 2009, la Corée du Nord a procédé au tir d'un engin qualifié de spatial. Toutefois, aucun satellite n'a été mis sur orbite. Ce tir contrevient aux dispositions de la résolution 1718 du CSNU et a été condamné par la déclaration présidentielle du Conseil de sécurité du 13 avril 2009.

A partir de 2008, les relations intercoréennes se sont fortement dégradées : mort d'une touriste sud-coréenne abattue par un garde frontière nord-coréen sur le site du Mont Kumgang en juillet 2008 ; suspension des activités touristiques sur ce site ;, suspension de la ligne ferroviaire intercoréenne ; limitation du nombre de ressortissants sud-coréens travaillant à Kaesong ; rupture de la liaison téléphonique entre les deux Croix-rouge (12 novembre 2008) ; menaces contre l'espace aérien sud-coréen (mars 2009) ; incarcération en 2010 d'un ressortissant sud-coréen travaillant pour Hyundai Asan sur le complexe industriel de Kaesong pour « subversion » (libéré depuis). Les relations intercoréennes ont connu à nouveau un regain de tension, à la suite du torpillage, le 26 mars 2010, d'un navire de la marine sud-coréenne, le Cheonan, qui a fait 46 morts. L'incident a eu lieu dans aux alentours de la ligne de démarcation maritime qui sépare les deux Corée (la « Northern Limit Line » -NLL), tracée depuis l'armistice de 1953. La déclaration présidentielle du CSNU du 9 juin 2010 a condamné l'attaque. Le 23 novembre 2010, la Corée du Nord a procédé à des tirs d'artillerie sur l'île sud-coréenne de Yeonpyeong, auxquels l'armée sud-coréenne a répliqué. L'incident a provoqué la mort de quatre personnes sur l'île, dont deux civils, et fait plusieurs dizaines de blessés. L'incident est intervenu quelques temps après qu'un nouveau complexe d'enrichissement d'uranium a été dévoilé au professeur américain Siegfried S. Hecker, en visite en Corée du Nord le 12 novembre 2010.
Diplomatie multilatérale
Depuis son entrée à l'ONU en 1991, la Corée du Sud s'affirme sur la scène internationale. Elle souhaite jouer un rôle stabilisateur en Asie du Nord-Est. Son alliance avec les Etats-Unis est une priorité stratégique. 28 500 soldats américains sont actuellement présents dans le pays. Le président Lee Myung-bak consolide l'alliance avec les Etats-Unis, tout en orientant la politique étrangère également vers les pays voisins : Chine, Japon, Russie. Les relations entre la Corée du Sud et la Chine connaissent une montée en puissance depuis l'établissement des relations diplomatiques en 1992. Le dialogue politique est soutenu, bien qu'il achoppe principalement sur la question nord-coréenne. La Chine est le premier partenaire commercial de la Corée du Sud depuis 2004 (25% des exportations coréennes sont aujourd'hui à destination de la Chine). Le commerce bilatéral a atteint près de 150 Mds de dollars en 2010. Les investissements directs coréens en Chine sont en augmentation et la Corée du Sud est le 6ème investisseur étranger en Chine (3 Mds de dollars d'investissements en 2010).
Les relations entre la Corée et le Japon connaissent une amélioration depuis 2008, malgré la persistance d'irritants dans la relation bilatérale (souveraineté sur les îles Takeshima/Dokdo, question des « femmes de réconfort », révision des programmes scolaires japonais). Le commerce bilatéral a atteint 70 Mds de dollars en 2009. Tokyo souhaite négocier un accord de libre-échange avec Séoul. Les deux pays mènent une concertation renforcée au sujet de la Corée du Nord. En termes d'échanges de personnes, le Japon est le premier partenaire de la Corée. Ces échanges ont franchi pour la première fois en 2010 le cap des dix millions de personnes.
Depuis 2008, la Corée, le Japon et la Chine coopèrent dans le cadre de sommets trilatéraux annuels. Le troisième sommet trilatéral a eu lieu en Corée, à Jeju, en mai 2010. Ce sommet a débouché notamment sur la publication de plusieurs déclarations conjointes, sur la coopération dans le domaine des standards et en matière de science et d'innovation. Il a vu l'adoption d'un document de projection de la coopération trilatérale sur les dix prochaines années (Coopération trilatérale-vision 2020), axé notamment sur l'institutionnalisation des réunions à trois (secrétariat permanent en particulier), la coopération économique, le développement durable, la promotion des échanges humains et culturels et la réaffirmation d'objectifs communs en matière de sécurité.
La Corée souhaite accroître son aide au développement. Elle y consacre actuellement 0,1% de son PNB (soit 900 M de dollars) et souhaite atteindre 0,25% du PNB en 2015. Le 25 novembre 2009, la Corée a accédé au Comité d'aide au développement (CAD) de l'OCDE (qui compte désormais 24 membres). Elle est à l'origine de l'inscription de la question du développement à l'agenda du G20 qui a permis l'adoption du premier plan d'action du G20 sur le développement, lors du 4ème sommet du G20, à Séoul (11-12 novembre 2010). La Corée accueillera, en novembre 2011, le 4ème Forum de haut niveau sur l'efficacité de l'aide. Par ailleurs, des consultations franco-coréennes sur l'Afrique, abordant notamment la question du développement, ont lieu depuis 2009.
La Corée touristique
Une terre fascinante des ruines antiques, les légendes romantiques, merveilles de la nature, des paysages à couper le souffle et les mégapoles modernes, la République de Corée peut retracer son histoire d'un demi-million d'années.
Les touristes découvrent avec ravissement les trésors cachés de la moitié sud de la péninsule montagneuse de Corée, qui se moque le sud de l'extrémité orientale du continent asiatique. Corée du Sud a été séparé de la Corée du Nord par une zone démilitarisée depuis 1953, et a prospéré pour devenir un pays stable et mature de la démocratie, la maison à 50 millions de personnes qui sont réparties dans chacune des neuf provinces, concentrées dans sept méga-villes. Auparavant, surnommé «le royaume ermite», la Corée du Sud a maintenant étaler son plumage brillant comme un paon fier.
La plus grande des métropoles, et la zone la plus fréquentée par les visiteurs, est la capitale, Séoul, dixième plus grande ville du monde, où se nichent sous sanctuaires anciens gratte-ciel. Cette ville grouillante, entourée de montagnes, offre des centaines d'attractions et d'expériences, la vie nocturne animée et culinaire inoubliable.

La région la moins peuplée du pays est la province de Gangwon-do sur le côté est de la péninsule, où à distance des montagnes boisées et les vallées sont parsemés de petites villes. Cette zone, qui a accueilli les Jeux asiatiques d'hiver en 1999, est en passe de devenir l'un des mondes les plus prisés des destinations de ski. Le reste de l'année les visiteurs sont attirés par les magnifiques plages de la province et des sentiers de randonnée.
Une autre région riche en attractions touristiques est la région du Sud-Est, avec la richesse de ses trésors archéologiques. Gyeongju, l'ancienne capitale du royaume de Silla, est un musée en plein air se vanter tombeaux, temples, pagodes et des ruines datant de dès 57 av. Le Bomun Lake Resort avec ses hôtels de luxe est une base fine pour explorer la région. Nouvelle station complexes sont actuellement en construction pour ouvrir cette région fascinante encore plus au tourisme.

Ceux qui cherchent une escapade romantique devrait tête pour Island Resort Corée du Sud, Jejudo, surnommée le «petit Hawaï » en raison de sa végétation subtropicale, paysage volcanique, plages de sable et des chutes d'eau pétillante. L'île est dominée par le volcan du Mont Halla imposantes, mais les visiteurs ne doivent pas craindre une catastrophe naturelle – le volcan Dernière active en 1007!
tite-cami-84, Posté le samedi 12 mai 2012 16:17
arf, la politique m’intéresse mais en même temps, ça m'ennuie, pour moi toute les politiques sont corrompue, surtout que ce sont des conservateurs libéraux, je trouve ça un peu hard. bon, j'ai pas tout lu mais je pense que c'est pas hyper méga laxiste quoi x) -après la vrai politique et l'économie c'est pas mon fort donc je comprend pas tout tout u__u-