
Le Laogaï, c'est le goulag chinois. Appelé par l'autorité _« camp de rééducation par le travail » , la traduction littérale comprend les mots travail et réforme. Sous Mao Tsé-toung, les laogaï étaient réservés aux "ennemis" du parti communiste chinois. Ces centres existent encore. Les dissidents, les opposants politiques forment la population des laogaï. On y retrouve par exemple le manifestant de la place Tiananmen (27 avril et 4 juin 1989). Les activistes religieux y ont également leur place.
Selon le règlement du laogaï du parti communiste chinois, « la tâche essentielles [des] installations du laogaï est de punir et de réformer les criminels ». Il s'agit de « 1. punir les criminels et les garder sous surveillance. 2. réhabiliter les criminels. 3. Faire participer les criminels au travail et à la production, créant ainsi de la richesse pour la société. »
Le laogaï est donc à mi-chemin entre le goulag, et l'entreprise.
On estime qu'il y a actuellement plus de 1 100 camps
dans toute la Chine. Alors que le gouvernement chinois
concède le nombre de deux millions, la Laogaï Research Foundation
parle de huit millions de prisonniers. Hongda Harry Wu, ancien
prisonnier lui-même et auteur d'un livre sur les laogaï, avance
le chiffre de plus de cinquante millions de détenus chinois qui sont
passé par les camps depuis 1949. Vingt millions y sont mort, le froid,
la faim, la maladie ou la fatigue ayant raison d'eux, quand ce ne
sont pas tout simplement des exécutions sommaires.
Pékin a reconnu que les marchandises produites dans les laogaï
rapportaient en moyenne 200 millions d'euros par an, et ce dans de
nombreux domaines industriels.
Le système, malgré les dénonciations internationales, n'est pas près
de s'arrêter. Bien que la communauté internationale condamne la Chine
pour ces pratiques qui ignorent les droits de l'Homme les plus élémentaires,
elle continue de financer de grands travaux chinois tout en sachant
que cela profite aux camps de travail.
dans toute la Chine. Alors que le gouvernement chinois
concède le nombre de deux millions, la Laogaï Research Foundation
parle de huit millions de prisonniers. Hongda Harry Wu, ancien
prisonnier lui-même et auteur d'un livre sur les laogaï, avance
le chiffre de plus de cinquante millions de détenus chinois qui sont
passé par les camps depuis 1949. Vingt millions y sont mort, le froid,
la faim, la maladie ou la fatigue ayant raison d'eux, quand ce ne
sont pas tout simplement des exécutions sommaires.
Pékin a reconnu que les marchandises produites dans les laogaï
rapportaient en moyenne 200 millions d'euros par an, et ce dans de
nombreux domaines industriels.
Le système, malgré les dénonciations internationales, n'est pas près
de s'arrêter. Bien que la communauté internationale condamne la Chine
pour ces pratiques qui ignorent les droits de l'Homme les plus élémentaires,
elle continue de financer de grands travaux chinois tout en sachant
que cela profite aux camps de travail.